II ★ Smells like teen spirit.

Un regard d'une telle intensité qui se pose sur vous de cette manière, vous ne l'oubliez pas. Vous ne pouvez pas. C'est comme ça que le sien m'a transpercé en ce jour que j'avais imaginé des plus classiques à mon réveil. Lui, le fils au physique plus qu'attrayant du maire, m'avait lancé CE regard. C'est lui qui est venue me parler un peu plus tard dans la journée. Le son de sa voix et l’intonation qu'il employait dégageaient quelque chose de fort. Quelque chose de charismatique. A quinze ans, ont croit à beaucoup de chose. Pourtant jusqu'à cet instant là, je ne croyais pas au coup de foudre. Je ne croyais pas non plus que mon physique des plus banals aurait put attirer le regard d'un tel garçon. Tels des adolescents, nous nous sommes revus à plusieurs reprises en dehors du lycée, savourant chaque instant ensemble. Et puis les choses semblent s'être fait naturellement. Bien sûr, nous avons préféré prendre notre temps avant de ne devenir un couple officiel aux yeux de tous. Et puis, une fois que cela soit fait, après en avoir parlé avec nos amis et surtout s’être affichés,  nous sommes rapidement devenus l'un des couples phares du lycée. Celui qui perdurait malgré les amourettes que nous étions censé connaître à nôtre âge. Et puis il y à eu ce repas chez lui, chez ses parents. Du haut de nos quinze ans, nous devinions déjà que nous étions un couple qui durerai. Ont pensaient l’amour plus fort que tous. Le courant est passé presque immédiatement entre moi et ses frères et sœurs. Ensemble il formaient un véritable clan. J’aimais cette idée. Mais l'hostilité apparente de son père m'à très vite fait comprendre qu'il ne m'appréciait pas. Je n'ai pas compris. Pourquoi cet homme n'a t'il pas cherché à me connaître et m'à directement eu en horreur. Les années ne changèrent rien à ce fait, au contraire. Mais qu'importe, mon caractère me protégeait de cette haine envers moi. Grâce et avec Brody, j'ai réussi mes études, nous avons tous deux réussi avec brio. Mais nôtre plus belle réussite était sans conteste nôtre relation. A 25 ans, non seulement nous fêtions aux Hamptons le début de nos carrières respectives mais aussi et surtout nos 10 ans ensemble. Tant d'années, semblent être une éternité et pourtant, il me semblait l'aimer comme au premier jour. Je rêvais d'ailleurs secrètement de passer un cap important avec lui, mais à l'apogée de sa montée en grade, je ne pouvais lui en vouloir de se focaliser sur sa carrière. D'ailleurs j'ai tout fait pour le soutenir et pour l'aider du mieux qu'il m’était donné. Et puis au retour de notre séjour, tout à basculé.



Une visite et tout bascule. Le père de Brody est venu me voir en personne. Pour la première fois, je trouvais son regard sur moi différent. Bien que bien sûr, je lisais très clairement tout son mépris. Celui qu’il avait toujours eu à mon égard. Selon lui, j'étais un frein pour son fils. Je n'étais pas faite pour être la compagne d'un tel homme. Ma famille à beau ne jamais avoir roulé sur l'or, nous n'étions pas non plus à plaindre. Nous étions simplement d'une banalité inébranlable. Et puis devant mon regard interrogateur et totalement désapprobateur il me parla d'elle. Cette fille que Brody allait épouser. Toujours selon lui, des fiançailles étaient sur le point d’être officialisées. Brody devait me mettre au courant dans un futur imminent. Son paternel pensa qu'il serait plus simple pour nous deux qu'il s'en charge. Cela évitait ainsi les complications que pourraient engendrer une rupture en public. L’image. Il n’y avait décidément que cela qui comptait pour lui. Longtemps je me suis persuadé qu’il devait avoir un bon fond, qu’il n’était simplement pas du genre à étaler ses états d’âmes. Ce jour, fut le dernier où je put penser ça. Pour moi, cet homme n’avait pas de cœur. Il venait d’ailleurs de briser le mien. A cet instant, aucun mot ne put sortir de ma bouche. Tandis que je l’entendais me proposer un chèque en échange de ma bonne conduite face à cette nouvelle, mon esprit partait déjà. J'ai simplement tourné le dos à cet homme qui ne m'avait jamais aimé et qui venait de réussir à se débarrasser de moi.
Brody fut le premier amour de ma vie. Il m'a fait croire que finalement les coups de foudre existait, que sans doute toutes ces histoires d'âmes sœurs également. Mais aujourd'hui il n'est plus là. Aujourd'hui je m'envole vers de nouveaux horizons que j'espère meilleurs même si je sais pertinemment qu'ils ne le seront pas car je ne serai pas avec lui. L'amour de toute ma vie. Anéantie, brisée, je ne voulais pas, je ne pouvais pas le voir ni même lui parler.


Partir. Rebondir. Voilà ce que j’avais choisi de faire il y à trois ans. Pour cela, je suis venue poser mes valises ici, en Italie. J’avais besoin de m’éloigner le plus possible de l’homme qui avait rythmé ma vie et mes sentiments tellement d’années avant que je n’éprouve pour lui qu’une certaine méprise. Je ne pouvais pas lui pardonner ce qu’il m’avait fait. Partir si loin était nécessaire pour être certaine de ne plus entendre parler de lui ni même de sa famille. C’était chose faite. Ici, je croulais sous l’occupation. J’avais trouvé un travail dans une entreprise spécialisée dans l’organisation des fiançailles et mariages. Ironiques n’est-ce pas ? Aussi étrange que cela puisse paraître, j’aimais ce travail. Même si j’étais qu’une simple employée, plus larbin qu’autre chose. A côté de ça, j’ai également donné des cours de salsa. Des cours qui m’ont amené à plusieurs reprises d’être immensément proche de la gente masculine. Des rapprochements m’ayant conduite à quelques aventures. Même si, je suis resté quelques mois avec l’un de ces hommes, j’ai préféré tout arrêter. Je n’étais pas encore prête à vivre une vraie histoire. Dans le fond, je pense que je n’en avais même pas envie. L’amour est finalement si dévastateur que j’aurais été un peu sadique en risquant de m’infliger à nouveau ce que j’avais put ressentir à mon départ de Wisteria Lane. Plus qu’un nouveau départ, j’avais l’occasion de renouer avec mes racines maternelles. Durant tout mon périple en Italie, je n’ai cessé de faire des recherches et de marcher sur les traces de mes ancêtres. J’ai rencontré des cousins, des membres éloignés de ma famille et je dois avouer que j’ai adoré cela. Tout comme le climat de ce pays et les multiples paysages au combien colorés qu’il avait à offrir. J’avais tout, ou presque, pour me reconstruire à nouveau. Jusqu’à ce qu’un coup de fil me fasse rentrer à la maison, à Fairview.



Je ne pouvais pas y croire. Non, je ne voulais pas. La réalité me semblait irréelle. J’étais en train de rêver. J’allais me réveiller. Ce jour là, le jour de mon retour, Maureen n’a rien voulu me dire. Elle me demandait simplement de rentrer à la maison. Pourtant à travers sa voix tremblante je devinais que quelque chose de grave était arrivée. Personne n’est venu me chercher à l’aéroport. C’est un taxi qui m’a déposé devant la maison. Me retrouver ici suffit à me submerger. C’est Maureen qui est venue m’accueillir sur le pas de la porte. Ses yeux étaient humides et d’un rouge brûlant. « Zoya. » Elle restait là, plantée devant moi comme si elle n’osait pas me toucher. Son regard semblait éviter le mien, la questionnant irrévocablement. « C’est Enzo. Zoya…Enzo est… » Ma sœur ne put terminer sa phrase, un flot de sanglots s’empara d’elle. Saisissant la gravité de la situation tout comme le sens de cette phrase, ce fut à mon tour d’être incapable de tous contact avec elle. Non au lieu de ça, j’abandonnais mes bagages là, dans la cour et me précipitais à l’intérieur. Ouvrant la porte avec une brutalité sans nom, je montais directement à l’étage sans prêter attention aux personnes dans la maison. Sans m’en soucier réellement. Gagnant en un instant cette pièce. La chambre de mon frère. Il était là, allongé sur son lit. Sur la pointe des pieds je m’avançais vers lui, sans me rendre compte un instant que mon visage était trempé.

Oui, je m’appelle Zoya Hawkes, j’ai 28 ans et suis originaire de Wisteria Lane. J’ai un diplôme de communication et déjà de l’expérience dans le monde de la politique et l’événementiel autour du mariage. Je suis partie un peu plus de deux ans en Italie, mais je viens de me réinstaller à Wisteria Lane. Je cherche d’ailleurs un logement en plus d'un emploi. Je songe à la colocation. Au jour d’aujourd’hui, le seul événement que je prépare, ce sont les funérailles de mon frère. Oui mon frère s’est suicidé. Je ne pense qu’à lui, qu’à nous. Je ne comprends pas son geste. Je ne comprends personne. Je ne parviens plus à rentrer dans cette maison qui nous à vus grandir ensemble. Je ne pense qu’à Enzo et pourtant, une autre personne envahie mes pensées. Je n’ai envie de pleurer dans les bras que d’une seule personne. Étrangement, je ne redoute plus de le voir. J’en ai même envie, besoin.

T'es belle avec Ashley

Ashley te vas très bien :-).

reeeee avec MA Zoya    
Merci mille fois de la prendre    

ASHLEY    

Bienvenue parmi nous    

RE-BIENVENUE   
Je suis pas la seule à avoir ressenti l'appel du DC apparemment ;)

Rebienvenue
J'aime beaucoup le prénom, ma grand mère s'appelle comme ça (:

rebienvenue
oh les doubles comptes, quand ils nous tiennent.
essaye de résister à la tentation.