- wyatt o'leary -
   34 ANS - NÉGOCIATEUR AU SWAT (CONGÉ SABBATIQUE) - SÉPARÉ
   you left a hole where my heart should be.
   @dailychrisevans.tumblr.com
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le miel et les abeilles
   Wyatt est né à Fairview et y a vécu jusqu'à ses 22 ans ★ Il a été élevé par sa grand-mère, son père soldat dans l'US Navy était très souvent absent et sa mère étant décédée dans un accident de la route lorsqu'il était tout petit ★ C'était un élève dissipé, qui n'avait aucune idée de ce qu'il ferait plus tard ★ Lorsqu'il a débarqué à Chicago à 22 ans il a pendant plusieurs mois gagné sa vie en travaillant comme veilleur de nuit dans un hôtel ★ Il n'avait pas les moyens de faire des études, mais il squattait les cours de psychologie de l'université comme auditeur libre ★ Il a passé le concours d'entrée dans la police à 24 ans, en même temps que son colocataire de l'époque, et a intégré le SWAT il y a six ans, après avoir passé des concours en interne ★ Affecté durant de nombreuses années à un quartier de Chicago à forte communauté est-européenne, il parle un russe acceptable et baragouine un peu le serbe. ★ Il est en froid avec son père depuis son départ de Fairview, lui reprochant de s'être toujours reposé sur lui pour s'occuper de sa grand-mère, à la santé fragile, tandis qu'il était par monts et par vaux avec son unité ★ Officiellement il est toujours en couple ... enfin, il ne sait pas trop. Il est actuellement séparé de la femme avec qui il vivait depuis trois ans, mais "faire une pause" lui semblait avoir un goût de définitif quand ils se sont quittés ★ Il ne pensait pas rester plus de quelques jours à Fairview quand il est arrivé, persuadé qu'il retrouverait son père avachi à un bar à ruminer ses années dans la Navy, et par conséquent il n'a presque rien amené avec lui ici, si ce n'est Spike, son berger allemand. ★ Il pratique le jiu-jitsu et la boxe thaï depuis plus de dix ans. ★ Il a un respect immense pour l'uniforme, et il a beau avoir tout un tas de choses à reprocher à son père il est aussi terriblement fier de lui ... Il espère juste avoir l'occasion de lui dire un jour, et ne pas arriver trop tard. ★ Il voit Fairview comme une prison, Wisteria Lane comme une cage dorée. On ne peut pas évoluer ici, un paumé reste un paumé, y'a pas d'avenir pour ceux qui ne trouvent pas leur place ici, et c'est pour ça qu'il a quitté la ville sans regret et sans se retourner il y a douze ans.

   Confiture ou Nutella : A choisir, il dirait bien confiture, parce qu'on nous rabâche qu'il faut manger cinq fruits et légumes par jour, et la confiture c'est un peu un fruit après tout, non ? Jardin ou terrasse : Sans la moindre hésitation, jardin. C'est bien la seule chose qui lui manquait après avoir quitté Fairview, un vrai jardin, avec du gazon, une balançoire et une mangeoire pour les oiseaux. Salade ou Steak Frites : Hola, steak frites pour sûr, c'est que le bonhomme a besoin de son quotas de viande rouge. Pénis ou vagin : Tout dépend le contexte et le sens de la question ... Il n'échangerait son pénis pour rien au monde, mais quand il s'agit d'aller explorer d'autres parties intimes que les siennes il est plutôt branché vagins. Barbe ou moustache : Sans doute la barbe parce qu'elle est plus facile à porter, tandis que la moustache ne va pas à tout le monde ... pas à lui, en tout cas. Il le sait, il a déjà testé. Kiwi ou banane : Les kiwis c'est vert, c'est moche et c'est poilu ... alors banane, définitivement, banane. Levrette ou missionnaire : Pourquoi choisir ? Les deux, pour varier les plaisirs et les sensations. Vacances ou Boulot : Boulot. C'est triste à dire, mais Wyatt fait partie de ces gens qui vivent pour leur boulot et ont du mal à s'en détacher, se sentant obligés de se tenir au courant des évènements même pendant ses jours de congés. Enfants ou animaux : Les animaux c'est un peu comme des enfants, le côté pleurs et caprices en moins, alors il serait tenté de dire animaux ... mais bon, en réalité il les aime bien aussi, les enfants, même s'il ne sait pas s'y prendre avec eux.

   Décris moi ta maison : C'est en réalité celle de son père désormais, lui ne s'y est installé que temporairement, le temps de découvrir ce qui a bien pu arriver au paternel justement, volatilisé du jour au lendemain sans que personne ne sache où il est allé ou ce qui a pu lui arriver. C'est une grande et belle maison, avec un jardin et une allée menant au garage, un grenier tout en haut et un porche sur lequel un vieux banc semble attendre que quelqu'un vienne s'asseoir. Un drapeau américain planté fièrement à côté de la porte d'entrée, pour une famille respirant le patriotisme par tous les pores. La façade, ayant longtemps eu besoin d'un coup de neuf, a été refaite l'année dernière et le jardin bien que pauvrement garni puisque uniquement composé de gazon, est régulièrement entretenu ... Mais passer la tondeuse ce n'est pas trop son truc, à Wyatt, et en attendant de retrouver son père il devrait songer à engager un jardinier. Quel est le plat que tu réussis le mieux ? : Lui, réussir un plat ? Il s'estime déjà heureux de savoir faire chauffer un plat surgelé. Il sait faire griller des toasts et peler une orange aussi, à la limite. Comment t'entends tu avec tes voisins ? : Il n'a pas trop eu l'occasion de leur adresser la parole jusqu'à présent, il a décidé de procéder par étapes. Il se contente de s'imprégner un peu de l'ambiance de cette ville, dont il s'était désolidarisé avec les années ... Mais il sait qu'il va devoir renouer avec ses voisins, s'il veut avoir une chance de comprendre où son père a bien pu disparaitre c'est même sans doute pas là qu'il va devoir commencer. Aimes tu organiser des événements ? : Non, les rassemblements populaires d'hypocrisie ce n'est pas vraiment sa tasse de thé, et bien qu'il soit plutôt sociable il préfère le faire en dehors de chez lui, il a horreur de recevoir ... chez lui c'est son cocon, il aime y être tranquille. Depuis quand vis tu à Fairview ? : Il est de retour en ville depuis trois semaines, après douze ans d'absence. C'est un "enfant du pays" pourtant, il est né à Fairview et y a vécu pendant vingt-deux ans avant de partir pour Chicago sans se retourner. Il ne serait probablement jamais revenu, si son père n'avait pas disparu ainsi.

~ Pseudo/Prénom : van.soap ~ Âge : 24 ans. ~ Où as tu connu BNW : bazzart, le seul et l'unique. ~ Connexions : tout le temps, no-life. ~ Avatar : chris evans. ~ Dernier mot : j'aime bien la pastèque   .

  pas de pitié pour les croissants.
 

« On pourrait ... je sais pas, parler ? Pour une fois. » C'était à contre-cœur, il proposait cela parce qu'il ne savait plus quoi proposer d'autre, parce qu'il était à cours d'idées, mais lui comme elle savaient qu'il n'était pas doué avec les mots ... Non, ce n'était pas leur fort aux O'Leary, les mots. « Et de quoi tu veux qu'on parle, Wyatt ? Dis-moi, tu veux parler, parle, fais-toi plaisir ! » C'était comme une gifle, ces mots qu'elle lui crachait au visage, parce qu'elle ne s'énervait jamais avant, ou en tout cas pas comme ça, pas sans raison, pas comme si le simple fait d'être sous le même toit que lui la mettait dans cet état. « Non, toi, ce que je veux c'est que toi tu me parles. Tu dis plus rien, tu m'entends même plus ... t'as pas mal, tu trouves pas ça injuste ? Parce que moi oui, je fais que penser à ça, et putain ça me tue de te regarder faire comme si il s'était rien passé ! » Elle était venue comme ça, sans crier gare, la gifle qui venait de s'abattre contre sa joue et qui l'avait laissé un instant interdit, tant le geste était inattendu. Et le regard de Beth jusqu'à présent si froid, si dur, venait tout à coup de se mettre à briller en des larmes que Wyatt avait de la peine à qualifier entre tristesse et rage « Arrête, arrête de tout ramener à toi ! T'étais pas là, d'accord ? T'étais pas là et c'était pas toi, c'est pas toi qui te tordait de douleur sur le carrelage de la cuisine en attendant les secours, c'est pas toi qui a attendu des heures sur un brancard aux urgences qu'on te dise que c'était fini, et c'est pas toi qui a perdu ce bébé ! » Ça faisait peut-être plus mal encore que la gifle, il avait tellement attendu qu'elle mette des mots sur tout ça, sur la situation, et maintenant que c'était fait il se rendait compte qu'il avait tout faux. Elle n'en avait pas rien à foutre, il n'était pas le seul à souffrir, elle en bavait en silence pendant que lui passait ses soirées au gymnase pour penser à autre chose. « On l'a perdu tous les deux. Et là c'est toi, que j'ai l'impression d'être en train de p... » Les premières notes du générique de The Walking Dead s'étaient échappées de la poche de son jean, les appels du boulots tombaient parfois vraiment aux plus mauvais moments. « O'Leary ? [...] Quelle adresse ? [...] J'arrive. » Il avait raccroché, n'essayant même pas de reprendre le fil de la conversation maintenant que Beth lui avait tourné le dos en s'exaspérant « Évidemment. » Évidemment, oui, parce que c'était son idée fixe ces dernières semaines, essayer de le faire culpabiliser en lui reprochant d'accorder trop de temps à son travail. Alors qu'il en avait toujours été ainsi, elle l'avait connu comme ça, elle savait que c'était important pour lui et jusqu'à présent elle n'y avait jamais trouvé à redire ... mais c'était avant. Attrapant les clefs de sa moto sur le guéridon de l'entrée il avait enfilé son blouson, mais s'était arrêté sur le pas de la porte lorsqu'à nouveau Beth avait repris « On devrait peut-être faire une pause, nous deux. » et alors que son cerveau peinait déjà à assimiler l'information il s'était simplement entendu répondre d'une voix blanche « Peut-être, oui. » et avait refermé la porte derrière lui, sans se retourner.

[...]

Je suis allée m'installer chez ma sœur, je ne sais pas encore combien de temps. Ne m'appelle pas, s'il te plait, j'ai besoin de respirer. Et je pense que toi aussi.

Beth.

[...]

« Comment ça, disparu ? » Retirant sa veste en kevlar et soupirant d'aise en se trouvant à nouveau libre de ses mouvements et de respirer à sa guise, Wyatt avait secoué la tête et haussé les épaules, comme pour signifier à son collègue et ami qu'il ne savait pas quoi lui dire de plus « Je sais pas, disparu. La femme de ménage m'a appelé parce qu'elle s'inquiétait du courrier qui s'entasse depuis quinze jours et qui n'a pas été ouvert, et elle me dit que les voisins ne savent rien du tout. Sa voiture est encore là, il a dit à personne qu'il s'en allait ... il a juste disparu. » Il essayait de garder la tête froide. Après tout son père avait l'habitude de se comporter comme un putain d'égoïste, il était peut-être simplement parti flamber du fric avec d'anciens marines à Las Vegas, ou bien il faisait un treck en Arizona ... Ce n'était pas comme si Wyatt devait forcément s'en mêler. Ce n'était pas comme si lui et son père avaient de bonnes relations, ou même une relation quelle qu'elle soit, ce n'était pas comme si il lui devait quelque chose. « Tu parles jamais de lui. Ton père. Du coup je pensais qu'il était ... » Mort ? Oui c’est probablement ce qu’il pensait, et parfois Wyatt était tenté de véritablement établir ce fait ... mais sans jamais sauter le pas. Parce que ça restait son père. Un putain de foutu égoïste qui n’avait jamais pensé qu’à sa gueule et à sa carrière plutôt qu’à sa famille, mais c'était encore son père. « Ouais, non il est ... on est pas très proches lui et moi. Ça fait longtemps que je l’ai pas vu. » Douze ans, à vrai dire. Cela faisait douze qu’ils ne s'étaient pas vu, et même bien deux ou trois ans qu’ils n’avaient pas échangé un coup de fil ... et maintenant ça ? Où était-il ce vieux con, est-ce qu’il ne pouvait pas simplement profiter de sa retraite pour jardiner et jouer aux cartes, comme les gens normaux ? « Et du coup ... tu vas y aller ? » C'était la question à un demi-million, ça. Est-ce qu’il allait y aller ? Rien ne l’y obligeait, et surtout rien ne l’enchantait moins que l'idée de remettre les pieds dans cette banlieue étriquée et chiante à mourir où il avait passé vingt-deux années de son existence. Mais s’il était vraiment arrivé quelque chose à son père ? La police là-bas n’en avait de toute évidence rien à foutre, et une petite partie de Wyatt ne pouvait s'empêcher d'imaginer pire qu’une simple escapade à Vegas. « J’ai pas vraiment le choix, je crois. » Et ce serait la première et dernière fois. Long time no see, Wisteria Lane.