« Quelle est votre plus grande terreur ? Fermez les yeux et regardez. Vous la voyez ? Ca y est ? Vous y êtes ? La peur la plus terrifiante que vous puissiez imaginer ? Bien. Maintenant imaginez quelque chose de pire, de bien pire … »

La vie à Fairview est ce qu'il y a de plus banal et de plus tranquille. Mais depuis un moment des menaces et des annonces terrifiantes étaient épinglées sur les murs de Fairview. Certains habitants pâlissent, la mine blême, cette peur s'ancre en eux, terrible, vénéneuse, perfide alors que le Maire essaye de calmer les choses, en annonçant que ce ne sont que des menaces en l’air de petits imbéciles qui s’amusent à essayer de vous faire peur mais que la sécurité des habitants est loin d’être un problème. Il assure que Fairview est et sera toujours un quartier calme et tranquille. Malheureusement, cela ne fait qu’accentuer les messages angoissants dans tous le quartier alors que les perturbateurs de Fairview ont laissé tagué, la veille, le mur de la Mairie à l’encre rouge : « La mort frappera atrocement à votre porte dans le dix huitième jour de mars. Habitants de Fairview prenez garde, l'un des vous sera notre sacrifié sur l'autel de notre plus ignoble cruauté. » Personne ne veut y croire et pourtant pour ce dix huitième jours de mars, les habitants sont légèrement sur leur garde. D’autres, continuent leur vie comme d’habitude ne prenant pas garde à ce danger. Ainsi, certains vont faire leurs courses au centre commercial, les rires et les conversations fusent alors que la foule se fait nombreuse pour un samedi après-midi.  15h09 pour certains les caddies sont remplis, d’autres ont les mains remplies de sacs.

Tic, tac. Tic, tac. Tic, tac. Tic, tac. La grande aiguille passe alors brutalement sur le dix, 15h10. Et un fracas retentit dans trois coins du centre commercial. Un bruit terrifiant. Le silence glacial s'installe. Trois explosions. Le centre commercial est dévasté, des poutres sont écroulées, les plafonds fissurés. Puis un cri. Un cri humain, féminin, … effrayant. Si frissonnant. Avant que quatre hommes masqués rentrent dans le centre commercial commençant à tirer à l’aveugle volant au passage les bijoux, portes-feuilles et autres objets de valeurs des cadavres.

Vous êtes en danger. Qui que vous soyez. Les femmes, les enfants, les vieillards. Cachez-vous car votre vie pourrait s'arrêter d'un simple claquement de doigt ou d’un simple coup d’œil d’un de ses terrifiants braqueurs.